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Il n’y a pas meilleure mani\u00e8re de r\u00e9soudre rapidement le conflit que par la voie \u00e0 l’amiable. Il est dans ce cas conseill\u00e9 d’entamer d’abord le dialogue. Le salari\u00e9 ne doit pas h\u00e9siter \u00e0 solliciter un entretien avec son sup\u00e9rieur hi\u00e9rarchique pour trouver un terrain d’entente. Il ne doit pas cependant r\u00e9agir sous le coup de l’\u00e9motion. La pr\u00e9paration des arguments solides s’impose pour bien appuyer la demande.\nSi \u00e0 la suite de l’entretien, les deux parties n’ont pas r\u00e9ussi \u00e0 trouver des solutions rendant possible le maintien du contrat de travail, la proc\u00e9dure de rupture d’un commun accord du contrat s’impose. C’est ce qu’on appelle la convention homologu\u00e9e. A d\u00e9faut de rupture d’un commun accord, le salari\u00e9 peut saisir l’inspection du travail qui a vocation \u00e0 appliquer les r\u00e8gles pr\u00e9vues par le code du travail.<\/p>\n
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Si toutes les alternatives de la solution amiable n’ont pas donn\u00e9 les r\u00e9sultats attendus, le recours contentieux devant les tribunaux reste la meilleure fa\u00e7on de g\u00e9rer les litiges. Les proc\u00e9dures l\u00e9gales varient g\u00e9n\u00e9ralement selon qu’il s’agisse d’un litige individuel et collectif. Mais en principe, le salari\u00e9 peut saisir le conseil de Prud’hommes pour demander une r\u00e9siliation judiciaire ou pour r\u00e9clamer ses droits bafou\u00e9s. Au cours des proc\u00e9dures, il est conseill\u00e9 de faire appel \u00e0 des experts en droit du travail ou \u00e0 un avocat pour mieux s’orienter dans les d\u00e9marches juridiques et pour esp\u00e9rer d’obtenir gain de cause, sauf si on poss\u00e8de une solide connaissance en mati\u00e8re de droit social.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"